Le magazine US Weekly rapporte le souhait de l’actrice de se défaire de sa participation dans le domaine viticole acheté en 2011 avec son conjoint d'alors, Brad Pitt. Elle aurait même trouvé un acquéreur. Mais voilà que son futur ex-mari s’y oppose. L’affaire est passée fin juin devant les tribunaux américains, les avocats d’Angelina Jolie tentant de faire lever l’interdiction de vendre des biens, en attendant la finalisation de leur divorce. La tentative a échoué, une nouvelle audience ayant été sollicitée pour le mois de septembre, toujours selon la presse américaine.
Le domaine est détenu par le couple par l’intermédiaire d’une société domiciliée au Luxembourg, Nouvel LLC. C’est sa participation dans cette société que l’actrice souhaiterait vendre. Elle aurait d’abord cherché à céder ses parts à Brad Pitt, mais la transaction ne s’est pas faite, faute d’accord sur le prix. Rappelons que le domaine avait été acheté par le couple il y a dix ans pour une somme estimée par certains à 55 millions d’euros (à 35 millions par d’autres). D’une superficie totale de 600 hectares, il compte une trentaine d’hectares de vignes en agriculture biologique et élabore quelque 100 000 bouteilles par an sous les appellations Côtes de Provence et Coteaux-Varois-en-Provence.
Pour la gestion du domaine, le couple collabore avec la famille Perrin (château de Beaucastel) et ensemble ils se sont taillé une réputation hors pair pour leurs vins : leur Côtes de Provence rosé Miraval 2012 a été classé parmi les cent meilleurs vins du monde par le Wine Spectator, le premier rosé à avoir décroché une telle distinction. Aux côtés d’autres propriétés comme le château d’Esclans avec sa marque Whispering Angel, le château de Miraval a contribué à propulser le rosé sur le devant de la scène viticole internationale. Ce n’est pas la première fois que la vente du Château est annoncée : au moment de l’annonce de leur divorce en 2016, plusieurs articles de presse évoquaient déjà cette possibilité.
Selon un porte-parole de la famille Perrin, il ne s'agirait de nouveau que de rumeurs, n'impliquant aucun changement dans sa gestion du domaine.