Intitulé «Mycorray», ce nouvel outil de diagnostic des champignons associés aux maladies du bois de la vigne est le fruit d'un projet collaboratif européen entre huit partenaires, entreprises et universités, des secteurs privés et publics, dont les pépinières Mercier. D'une durée totale de 30 mois, celui-ci vient d'aboutir. Les équipes ont réussi à mettre au point une puce à ADN capable de détecter les gènes des différents champignons. « L'outil est très fiable et unique sur le marché, de part le nombre de pathogènes détectables et la prise en compte de plusieurs gènes pour un même champignon », précise Olivier Zékri, responsable innovation chez Mercier.
La lecture du résultat se fait grâce à un lecteur, qui indique, par un « mapping », la présence ou l'absence pour chacun d'entre eux.
L'appareil, « simple d'utilisation », est destiné aux laboratoires, privés ou publics, afin de les aider dans leurs travaux de recherches ou pour proposer de nouvelles prestations. Il sera distribué par la société Sediag, à partir du premier semestre 2016. Les puces, à usage uniques, seront commercialisées entre 50 et 100€ selon les quantités commandées. L'IFV devrait lui aussi le tester dans les mois à venir.
Le Mycorray a reçu une « citation » dans le cadre du palmarès de l'innovation du salon.