Le sujet de la protection des appellations et mentions géographiques des vins devrait, semble-t-il, faire partie des prochains « chantiers » à mettre en route pour l’interprofession bourguignonne.
C’est en tous cas ce qu’ont laissé entendre dire les deux présidents du BIVB, lors de l’assemblée générale ce lundi. « La défense des indications géographiques doit être prioritaire, a déclaré Louis-Fabrice Latour, président délégué de l’interprofession. On a des progrès à faire de ce côté-là, il faut qu'on s'y intéresse de plus près ». « Il faut définir nos priorités… Ce n’est pas un sujet facile », a ajouté Claude Chevalier, président du BIVB pour la partie viticulture.
« Le nombre de dépôts de marques frauduleuses engageant nos appellations ne cesse d'augmenter, a confirmé André Ségala, directeur général du BIVB. La dynamique est enclenchée, notamment en Chine ».
Ces annonces faisaient suite à une intervention, lors de l’assemblée générale du BIVB, de Jean-Luc Barbier, directeur du CIVC ; celle-ci portait sur les multiples actions déployées depuis des années par le CIVC pour protéger le nom « Champagne ».
Crédit photo: J Cassagnes (de gauche à droite: LF Latour, C Chevalier, A Ségala